ARC: Nous méritons mieux. Nous ne sommes pas des fonctionnaires de seconde classe.

Nous avons eu deux séances de médiation avec l’ARC mercredi et jeudi et nous étions prêts à négocier. Malheureusement, la position de l’employeur n’avait pas changé : comme il le fait depuis qu’il a déposé sa première offre salariale, il y a un peu plus de deux ans, il refuse encore d’aborder la question de la rémunération, et ce malgré tous nos efforts pour entamer les pourparlers sur le sujet. L’ARC a déposé une offre, que vous pouvez consulter ici.

L’offre renferme quelques améliorations, mais pas assez pour que nous l’acceptions. Et nous l’avons clairement dit à l’Agence. Alors que le gouvernement a déjà consenti de bien meilleures conditions salariales à des milliers d’autres fonctionnaires fédéraux, dont nos anciens collègues de l’Agence des services frontaliers du Canada, il refuse d’en faire autant pour nous.

Pourquoi certains ont-ils droit à des rajustements salariaux ou des indemnités annuelles et pas nous?

Notre équipe de négociation et la direction du SEI sont unanimes : les membres du SEI ne sont pas des travailleuses et travailleurs de seconde classe. L’indemnité de départ fait partie de nos conventions collectives depuis des décennies. Le gouvernement veut maintenant nous l’enlever. Notre cotisation au régime de retraite a augmenté. Le gouvernement a réduit les prestations de santé supplémentaires des fonctionnaires à la retraite. Sa prochaine cible : nos congés de maladie.

Nous voulons négocier et conclure une entente avec l’Agence. Mais nous méritons une convention qui respecte les normes établies depuis 2011 lors d’autres négociations collectives dans le secteur public fédéral. Nous demandons à l’ARC d’accepter, finalement, de parler de rémunération.

Il y aura des assemblées et des forums téléphoniques en juin. Renseignez-vous auprès de votre représentant SEI. 

Les membres de l’AFPC-SEI à l’ARC

Solidaires pour une convention équitable