COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La semaine dernière, le commissaire de l’Agence du revenu du Canada (ARC) annonçait à tous ses employés que des mesures nationales de restrictions budgétaires importantes étaient mises en place et que certaines directions générales et régions pourraient prendre d’autres mesures. Parmi ces mesures figurait des décisions concernant les contrats des employés à statut déterminé (contractuels).
Eh bien, on peut dire que l’Agence n’a pas perdu de temps. En effet, environ 600 employés travaillant au Recouvrement des recettes et en Vérification ont été informés hier après-midi qu’on mettait fin prématurément à leur contrat. Certains perdront leur emploi à compter du 29 novembre et tous les employés touchés termineront leur emploi à l’Agence d’ici le vendredi 13 décembre 2024.
Cette annonce a eu l’effet d’une bombe parmi les employés, surtout considérant que cela survient juste avant la période des Fêtes.
« Ces coupures massives d’emplois à l’ARC est un coup dur pour nos membres mais également pour le maintien de services publics de qualité. Des centaines de familles à travers le pays vont maintenant se retrouver en situation de précarité financière. Les employés restants subiront plus de stress et de pression pour en faire plus avec moins de ressources. Il y aura également un impact négatif quant à la délivrance de services de qualité et ce sont les contribuables et les entreprises canadiennes qui en subiront les conséquences. En ayant moins de personnel, cela signifie des délais de traitement plus longs. Nous nous opposons vivement à ces décisions qui font perdre des emplois de qualité. », déplore Marc Brière, président national du Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI).
Il est utile de rappeler qu’un agent de recouvrement travaillant à l’Agence du revenu du Canada collecte en moyenne entre 1 et 5 millions de dollars annuellement en impôts impayés. Le départ de ces employés représente une perte de revenus annuels de quelques centaines de millions de dollars pour le gouvernement fédéral, ce qui représente beaucoup plus que le coût de leurs salaires. « Cette décision ne fait aucun sens d’un point de vue financier », ajoute Marc Brière.
Notre syndicat continuera de suivre la situation de près et nous allons réitérer nos vives préoccupations et notre opposition à ces compressions budgétaires. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour limiter les impacts négatifs qui découlent de ces décisions.
Contact avec les médias
Veuillez s’il vous plaît communiquer avec Daniel Camara, Adjoint exécutif au président national du SEI, par courriel à camarad@ute-sei.org ou par téléphone au (613) 290-1548, pour toutes demandes provenant des médias.