Message de l’AFPC-SEI à l’ARC : c’est le temps de retourner à la table

Dans la foulée du rapport de la commission de l’intérêt public (CIP) publié le 30 avril, le président national de l’AFPC-SEI (Syndicat des employé-e-s de l’Impôt), Marc Brière, a clairement fait savoir aux dirigeants de l’Agence du revenu du Canada (ARC) que les négociations doivent reprendre.

Dans son rapport, la CIP a appuyé plusieurs revendications syndicales, précisant qu’il fallait notamment s’attaquer aux écarts de salaires, aux conditions de travail dans les centres d’appels et à la reconnaissance des années de service lors de l’attribution du travail le soir et la fin de semaine.

Le rapport fournit un canevas pour la reprise des négociations contractuelles entre les parties.

Les membres de l’AFPC-SEI ont fait preuve d’un dévouement et d’un engagement inébranlables en mettant rapidement en œuvre les diverses mesures de soutien financier du gouvernement destinées au public pendant la pandémie, comme la colossale Prestation canadienne d’urgence, la Subvention salariale d’urgence du Canada, la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants ainsi que l’élargissement du crédit pour la TPS et la bonification de la Prestation canadienne pour enfants. Tout cela en continuant de traiter les prestations qui sont normalement versées à la population canadienne et en s’occupant des déclarations d’impôts des particuliers et des entreprises en pleine saison des impôts.

« Nos membres font tout cela alors qu’ils n’ont pas de nouveau contrat de travail depuis près de quatre ans, souligne M. Brière. Ça ne peut plus durer. J’ai dit à Bob Hamilton, le commissaire de l’ARC, que la direction doit revenir à la table des négociations prête à conclure une entente juste et équitable. »

La pandémie ne devrait pas être une excuse pour retarder la reprise des négociations. Partout au Canada, les gouvernements ont conclu des ententes ou continué à négocier malgré la pandémie. Par exemple, les enseignants ont conclu des ententes de principe en Colombie-Britannique et en Ontario, et des centaines de milliers de fonctionnaires provinciaux négocient activement avec le gouvernement du Québec. En avril, l’AFPC a par ailleurs conclu une entente de principe avec Postes Canada, une société d’État fédérale.

« Nous avons suivi le processus de négociation établi par les propres lois du gouvernement, ajoute M. Brière. La CIP a terminé son travail et la balle est maintenant dans le camp de l’Agence. Nous nous attendons à ce que l’employeur fixe des dates pour la reprise des pourparlers. »

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Pour en savoir plus, consultez les sites du SEI (ute-sei.org) et de l’AFPC (syndicatafpc.ca). Profitez-en pour vous abonner à nos listes de diffusion. Des questions? Contactez le président de votre section locale.