Message de la part du Comité national de SST du SEI : COVID-19

Bien que l'employeur ait considérablement réduit le nombre d'employés qui doivent travailler dans les bureaux de l'ARC au cours des derniers jours, et qu'il continue à prendre des mesures pour augmenter le nombre d’ententes de télétravail compte tenu de la pandémie COVID-19, la santé et la sécurité de nos membres restent au premier plan.

C'est pourquoi nous conseillons à tout membre qui est soit du secteur vulnérable (65 ans ou plus et/ou dont le système immunitaire est affaibli) ou qui habite avec une personne qui correspond à cette description, de faire une demande de télétravail auprès de son superviseur si ce n’est pas déjà fait. Si le télétravail est impossible, le membre devrait demander à être renvoyé à la maison en congé payé pour d'autres motifs (code 6990).

De même, tout membre qui doit se présenter à un bureau de l'ARC pour travailler et qui se voit affecté sur le plan psychologique par la situation actuelle, au point de se sentir incapable d’effectuer les tâches de son poste dans le milieu de travail, devrait faire une demande de télétravail. Si le télétravail est impossible, le membre devrait demander à être renvoyé à la maison en congé payé pour d'autres motifs (code 6990). L'employeur évaluera chaque demande sur une base individuelle.

Enfin, certains membres ont posé des questions sur leur droit de refuser d’exécuter un travail dangereux en vertu du Code canadien du travail, afin de savoir s’il devrait être invoqué dans cette situation. Le SEI est d'avis que, bien que les membres peuvent se prévaloir de ce droit sans qu'il soit nécessaire d'impliquer le syndicat, les membres devraient d'abord demander l'aide du syndicat et aborder tout enjeu avec leur superviseur afin d'essayer de le résoudre le plus rapidement possible. Si l’enjeu en question ne peut être résolu au niveau local, ils devraient demander l'aide de leur VPR. Si l’enjeu ne peut être résolu au niveau régional, celui-ci devrait être porté à l'attention du bureau national du SEI. Comme l'employeur agit avec plus de souplesse que d'habitude et que le SEI s'est engagé à travailler conjointement avec tous les niveaux de gestion dans ces circonstances exceptionnelles, cette approche sera probablement plus efficace que d'invoquer le droit de refus au départ.

N'hésitez pas à communiquer avec votre VPR, Mathieu Juneau ou moi-même pour toute question.

En toute solidarité,

signature de Doug Gaetz

Doug Gaetz
Président, Comité national de santé et de sécurité du SEI