La grève se poursuit alors que les pourparlers reprennent avec l’Agence du revenu du Canada

Les 35 000 membres de l’AFPC-SEI retournent sur les piquets de grève le 1er mai alors que les pourparlers se poursuivent avec l’Agence du revenu du Canada en vue d’obtenir une entente juste et équitable. 

Le piquetage reprend lundi matin d’un bout à l’autre du pays. Les détails sur les lieux de piquetage seront disponibles sous peu. 

Jusqu’à maintenant, on a réussi à régler certaines questions concernant les horaires de travail et les renseignements que nous fournit l’employeur afin qu’on puisse communiquer plus facilement et efficacement avec nos membres. Ces avancées, on les doit à la grève.  

Toutefois, certaines questions importantes ne sont toujours pas résolues, notamment :  

Télétravail : on veut inclure le droit au télétravail dans la convention collective, de sorte que les gestionnaires qui refusent de nous l’accorder soient obligés de fournir une explication écrite, qu’on pourra ensuite contester si elle n’est pas raisonnable. D’autres employeurs fédéraux ont déjà accepté ces conditions, mais l’ARC refuse catégoriquement d’inclure le télétravail dans notre convention collective.   

Rémunération : on demande des salaires qui tiennent compte du coût de la vie et de l’inflation. On veut aussi des rajustements salariaux pour que nos salaires soient équivalents à ceux d’autres fonctionnaires. L’employeur ne prévoit aucun rajustement salarial, et son offre est bien en dessous de l’inflation, ce qui est tout à fait inacceptable. 

Sécurité d’emploi : on veut le même genre de protections qu’on retrouve dans d’autres conventions collectives, comme la reconnaissance des années de service et des protections contre la sous-traitance. L’employeur s’y oppose toujours.  

Nos revendications sont raisonnables. Ensemble, on tiendra le coup un jour de plus que l’employeur et on remportera des gains pour nos membres.