Le délégué ou la déléguée au congrès
Nos Statuts précisent que le congrès est le corps de régie suprême du syndicat et que le Conseil exécutif national est investi du pouvoir de régler toute question se rapportant aux affaires du syndicat entre les congrès.
On devrait donc comprendre aisément qu'être délégué au congrès constitue une tâche lourde de conséquences. Il faut des personnes sérieuses qui se préoccupent du bien-être de leurs consoeurs et confrères et qui soient prêtes à participer et à contribuer à la discussion.
L'expérience n'est pas une condition préalable. Il suffit plustôt d'être en mesure de peser les faits et les arguments et d'aboutir à une décision raisonnée.
Une personne n'est pas nommée déléguée en récompense des services qu'elle a rendus, parce qu'elle est populaire ou encore parce qu'elle occupe un poste au sein de l'exécutif local. Il faut arrêter notre choix sur la personne qui peut le mieux nous représenter.
Une connaissance générale de la procédure parlementaire constitue évidemment un atout. Cependant, une présidente ou un président de congrès compétent et des règles de procédure simplifiées permettront de réduire au minimum la confusion pendant le déroulement du congrès. En conséquence, une des premières décisions que prennent les délégués porte sur l'adoption des règles de procédure du congrès. Nous utilisons habituellement les règles de procédures du SEI qui ont été adoptées au Congrès triennal de 2002 et les modifications subséquentes.
Il arrive qu'une déléguée ou qu'un délégué ne puisse participer au congrès. Pour parer à cette éventualité, les sections locales désignent des suppléants au moment où elles nomment des délégués.
Il faut se rappeler que seuls les membres en règle peuvent être délégués.