Exposé sur le Congrès - Numéro 2

Le Congrès

Le mode de fonctionnement de notre Syndicat est démocratique, et une des caractéristiques des organismes démocratiques est de ne pas fonctionner sans intervention.  Ceux-ci exigent des analyses régulières, des révisions et parfois même une restructuration.  Le congrès permet aux membres de procéder à un examen complet de leur organisme.  C’est à cette occasion que l’on demande aux dirigeants élus de rendre des comptes et que l’on établit les politiques et les méthodes qui s’appliqueront entre deux congrès.  C’est une période d’analyse, de discussions, de débats et de décisions.  C’est une période de sérieux et d’ardeur au travail.

Les syndicats sont constitués par des personnes qui reconnaissent que ce n’est qu’en s’organisant qu’elles vont atteindre leurs idéaux et réaliser leurs aspirations.  Si l’organisme ainsi constitué veut atteindre ses objectifs, il doit demeurer comptable à ses membres et attentif à leurs besoins.  Naturellement, il faut prévoir des modalités assurant le déroulement quotidien ininterrompu des activités; c’est là la raison d’être du congrès.  Le congrès tenu à intervalles réguliers sert de tribune où les représentant-e-s des membres du Syndicat déterminent les politiques et les procédures et établissent les mesures budgétaires.  De fait, un congrès, c’est la démocratie à l’oeuvre.

Les Statuts de notre syndicat prévoient la tenue d’un congrès tous les trois ans et précisent qu’un tel congrès est le corps de régie suprême du syndicat, et que le Conseil exécutif est investi du pouvoir de régler toute question ayant trait aux affaires du syndicat entre les congrès nationaux.

Un congrès se déroule dans la tradition parlementaire et selon le programme ou l’ordre du jour du congrès.

Le programme du congrès, en plus de donner l’horaire des séances, précise aussi l’heure à laquelle certaines activités doivent intervenir :  élection des dirigeant-e-s ou présentation de rapports de comités précis, par exemple.  Habituellement, une journée du congrès comprend deux séances, une le matin et une l’après-midi.  Parfois, il faut tenir une troisième séance le soir, selon la célérité avec laquelle le congrès dispose des travaux qui lui sont soumis.

Avant chaque séance, le comité des lettres de créance signale le nombre de délégués, d’observatrices et d’observateurs et d’invités inscrits qui sont sur place.

Il peut y avoir des conférenciers invités au cours des séances; si c’est le cas, l’ordre du jour du congrès le précise.

Aussitôt après la tombée du marteau et l’annonce du début du Congrès, le Comité des lettres de créance présente son rapport.  Une fois celui-ci adopté, les règles de procédure sont soumises aux congressistes pour adoption.  Vient ensuite l’allocution de la présidente nationale ou du président national qui, en passant, assume aussi la présidence du congrès.

Il s’agit habituellement d’un compte-rendu des activités pendant son mandat à la tête du Syndicat et de l’organisme directeur (le Conseil exécutif) entre deux congrès.  Ensuite, les congressistes se mettent résolument à la tâche d’analyser toutes les résolutions et les autres questions qui leur ont été soumises.