Gord Hawkins, membre à vie

Comité des récompenses et des titres honorifiques
Gord Hawkins, membre à vie

Gord Hawkins

Le confrère Hawkins s’est vu décerner la qualité de membre à vie en 2003.

Gord est entré au service du ministère du Revenu national (Impôt) le 1er juin 1970 en tant que stagiaire en vérification ou TIRIL, comme on se plaisait à appeler les gens comme lui à l’époque. Phil Carberry, alors président de la section locale 013, l’a invité à être le délégué des TIRIL, des TYAD et de divers autres groupes de stagiaires en vérification. Gord ne comprend toujours pas, à ce jour, pourquoi il a bien pu vouloir assumer le rôle de celui qui se plaint toujours comme délégué, mais il a tout de même accepté l’invitation. Gord a ensuite gravi à peu près tous les échelons du Conseil exécutif local, sauf celui de la présidence. Il était bien trop indiscipliné pour être élu à cette haute et noble charge. Les membres préféraient des gens sains d’esprit et raisonnables. On pourrait peut-être le dire sain d’esprit, mais certainement pas raisonnable. Cependant, grâce à certaines manœuvres politiques adroites, il s’est fait élire substitut à la VPR au Congrès de Toronto en 1987. La course a été serrée, et il s’est frotté à un adversaire déterminé. Mais les gens raisonnables ont oublié de compter les votes; il l’a fait et il a gagné. Betty Bannon ayant été élue 2e vice-présidente au même Congrès, Gord l’a remplacée comme VPR.

Il est demeuré VPR jusqu’au Congrès de London en 2002, où il a cédé sa place. Gord s’est retiré de l’ARC l’année suivante. À la retraite, Gord s’est spécialisé dans la douce oisiveté.

Gord conserve une foule de bons souvenirs du temps qu’il a passé au Syndicat. Il a aimé travailler avec beaucoup de gens ordinaires, dont un grand nombre ont sacrifié leurs perspectives d’avancement pour militer dans le Syndicat. Croyez‑le ou non, il a aimé travailler avec un grand nombre des gestionnaires. Oui, certains n’étaient pas très gentils, mais la plupart étaient des gens bien corrects qui cherchaient à bien faire leur travail, même s’ils n’y arrivaient pas toujours.

Gord a siégé à plusieurs comités; celui qu’il a le plus aimé a été le Comité des récompenses et des titres honorifiques, qu’il a présidé. Ce n’était pas l’un des postes de grand prestige au sein du Syndicat, mais c’est celui qui lui a procuré le plus de satisfaction quand il s’agissait de reconnaître les réalisations des membres qui se sont sacrifiés pour aider les autres, ce qui a alimenté sa passion syndicale.