Cathie Figueira, membre à vie

Comité des récompenses et des titres honorifiques
Cathie Figueira, membre à vie

Cathie Figueira

La consœur Figueira s’est vu décerner la qualité de membre à vie en 1987.

Cathie a déménagé de Halifax à Toronto en 1968 et s’est jointe à l’ARC en tant que recrue universitaire. Elle a mis moins de trois ans à devenir la vérificatrice que son chef d’équipe a persuadée de faire fonction de déléguée des AU. Dès le premier jour, elle est tombée en amour avec l’action syndicale. En 1975, elle était présidente de sa section locale et elle l’est restée jusqu’en 1987, c’est‑à‑dire jusqu’à ce qu’elle commence une formation en gestion dans le cadre du programme d’action positive.

Pendant les 12 ans qu’elle a passés à la présidence de sa section locale, Cathie a milité sur bien des fronts. Elle a assuré la représentation aux griefs et aux appels et, lorsqu’elle croyait qu’un principe fondamental de justice naturelle était violé, elle n’hésitait pas à poursuivre une question au sein du syndicat et devant les tribunaux. Elle a eu gain de cause pour l’appelant dans une affaire que sa section locale a menée, sans l’appui du bureau national. La cause nécessitait une représentation juridique, que la section locale a dû payer. Au congrès suivant de l’AFPC, Cathie a persuadé les délégué‑e‑s de rembourser sa section locale.

Pendant sa présidence, il y a eu la première grève nationale des CR en 1980. Grâce au travail acharné de Cathie et de son Exécutif, et malgré les efforts contraires de la direction, ils ont réussi à maintenir un anneau étanche de plus de 590 CR autour de l’immeuble, 8 heures par jour pendant 8 jours, paralysant les opérations à l’ARC et dans le bureau de poste adjacent. Dans les années 70, son bureau a été l’un des premiers au sein du Ministère à lancer des réunions syndicales-patronales, qui ont contribué pour beaucoup à donner de la crédibilité aux syndiqué‑e‑s aux yeux de la direction et qui ont constitué un forum moins toxique pour discuter de problèmes et de situations. Il en est résulté que, lorsque le Bureau d’impôt de Toronto a dû être divisé en quatre bureaux dans les années 80, le syndicat était un partenaire égal avec la direction pour l’élaboration et l’application d’un ensemble de critères déterminant qui serait affecté à chaque bureau. Cathie a été l’une des quatre employé‑e‑s à recevoir le premier Prix du ministre pour sa contribution.

Bien qu’elle n’ait jamais été dirigeante nationale, pour ses contributions au double niveau local et national au mouvement syndical, Cathie s’est vu décerner la qualité de membre à vie du SEI en 1987.