Prix pour action humanitaire : Bill McCallum 2011

Comité des récompenses et des titres honorifiques
Prix pour action humanitaire : Bill McCallum 2011

Jim Phillips, Bill McCallum, Nick SteinLe Confrère William (Bill) McCallum est le fier lauréat du tout premier Prix pour action humanitaire du Syndicat des employé‑e‑s de l’Impôt (Septembre 2007) pour ses efforts extraordinaires de récupération des victimes de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans.

Bill soutient fermement cette section locale et il est toujours la personne-ressource disponible pour les employé‑e‑s qui veulent de l’aide après le décès d’un être cher, étant donné l’expérience et l’empathie de Bill, titulaire d’un permis de directeur de funérailles et embaumeur agréé dans son « autre » vie.

Après le tremblement de terre à Haïti en 2010, Bill s’est immédiatement porté volontaire, précisant qu’il pouvait s’engager pendant huit semaines seulement, soit le solde de ses congés annuels. Il a obtenu l’immunisation médicale nécessaire et commencé à prendre les médicaments de prévention. Bill était considéré « spécialiste du rapatriement ».

Bill a travaillé à Haïti et en République dominicaine. La dévastation était horrible. Les routes débordaient de gens, d’animaux, d’automobiles et de camions, la conduite était quasi impossible. Bill a parcouru à peine 10 milles en une heure à Haïti.

La température était chaude et humide. Lorsque les pluies ont commencé, il était soit trempé de sueur ou de pluie. Bill a exigé seulement d’avoir assez d’eau embouteillée pour aller à Haïti. Il faisait des journées de seize heures en moyenne, sans pause, et chaque jour était semblable au précédent. Outre l’isolement et la solitude, Bill avait aussi des difficultés linguistiques. Il améliorait chaque jour ses communications en espagnol, en français et en créole, mais personne ne parlait anglais.

Il y avait des problèmes de communication parce que les téléphones ne fonctionnaient pas toujours et l’alimentation en électricité était intermittente au mieux. Même s’il avait un téléphone cellulaire, le service n’était pas fiable. Il devait donc se débrouiller, un sourire habituellement et une étreinte parfois suffisaient amplement.

Bill est allé à des fosses communes à Haïti pendant les premières semaines. Il est intervenu pour organiser davantage d’inhumations de gens dont il avait pris soin et il a collaboré avec divers organismes pour vérifier l’ADN, afin d’identifier nombre de dépouilles sous sa garde. Après la diffusion des résultats et l’identification définitive des dépouilles, Bill a aidé les familles à retourner les corps dans leur pays d’origine dont il n’avait jamais entendu parler avant. Bill visait à identifier le nom de chacun, au lieu d’attribuer simplement un numéro, et à retourner chaque PERSONNE aux parents, aux veuves, aux enfants, aux frères et sœurs et à la collectivité en attente.

Pourquoi Bill a‑t‑il fait ce qu’il a fait?

Tout simplement, parce que Bill est bienveillant.