Les échelles de rémunérations, ce qu’il faut savoir?

Comité de négociation
Les échelles de rémunérations, ce qu’il faut savoir?

En 2003, le SEI a publié un bulletin d’information « Les échelons progressifs de rémunération - Bonne ou mauvaise affaire? » dans lequel nous avons expliqué ce qui suit :

« Le système d'augmentation progressive de la rémunération à l’ARC est un système de rémunération dans lequel l'employé commence à un niveau de rémunération minimal et, avec l'accumulation du service et moyennant rendement satisfaisant, passe au niveau de rémunération suivant, et finit par atteindre le niveau maximal.» (Échelon)
[…]

« Quelle est donc l'intention d'un système d'échelons progressifs de rémunération? L'intention est de payer l'employé selon une échelle de rémunération ascendante sur une certaine période pendant laquelle il apprend toutes les fonctions de son poste.  Ainsi, l'employé qui vient de prendre un nouveau poste ne peut accomplir toutes les fonctions du poste dès le départ, mais, avec l'expérience et par de la formation, il arrive à s'acquitter de toutes ses fonctions de façon satisfaisante. »

En général, « il suffit d’un an ou deux pour attendre un niveau de rendement « satisfaisant » dans toutes les fonctions. »  Donc,  le  syndicat croit que l’utilisation  de plusieurs échelons de rémunération, permet à l'employeur de retarder le paiement du salaire de nos membres en fonction de la valeur du travail.
(Tiré du bulletin 21/03)
 

Pour fin de compréhension, voici deux (2) exemples d’échelle de salaire.  La première échelle tirée de la convention collective entre l’Agence du revenu du Canada et l’Alliance de la fonction publique du Canada, expirant le 31 octobre 2010, à quatre (4) échelons.  La deuxième échelle, hypothétique, à six (6) échelons.

Exemple 1 : SP 03 taux de rémunération en vigueur le 01 novembre 2008

42740 43809 44904 46027 47178

Exemple 2 – hypothétique : SP 03 en vigueur le 01 novembre 2008 – montants fictifs.

42740 43480 44220 44960 45700 46400 47178

En comparant les deux tableaux, nous pouvons conclure que dans le deuxième exemple à six (6) échelons,  nos membres ne sont pas avantagés, et qu’il est économiquement  préférable d’attendre  le taux maximum de rémunération le plus tôt possible.

Le syndicat n’exclut pas la possibilité de considérer, lors de la négociation, des propositions sur la modification  des échelons qui serait avantageuse pour  nos membres.   Il demeure que les échelons de salaire sont un des composants de notre convention collective et négociables.